Des alertes quotidiennes
L'enseignement lui-même s'est déroulé dans des conditions parfois compliquées. Même si l'on était sur une ligne de second front, on avait quotidiennenment des alertes de bombardements aériens qui nécessitaient de se mettre à l'abri dans des caves par exemple
, raconte l'infirmière française, et donc ça nous est arrivé plusieurs fois de devoir être très flexibles et très adaptables." La formatrice et ses élèves se sont ainsi régulièrement retrouvées à déplacer le cours, le power-point, le mannequin d'essai "dans les couloirs de l'hôpital, loin de fenêtres à l'intérieur du bâtiment" pour rester en sécurité.
Le cours était résolument pratique. L'infirmière confie avoir tout de même dû adapter son cours aux connaissances de ses élèves. Elles n'avaient pas forcément pratiqué des gestes assez simples comme la compression manuelle ou la PLS (position latérale de sécurité), explique-t-elle. Une bonne occasion de tout revoir, avant application sur le terrain.
Susie BOURQUINJournaliste susie.bourquin@infirmiers.com @SusieBourquin
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