Vers 23 heures , à Nice, à l’occasion des festivités du 14 juillet et de son traditionnel feu d’artifice, un camion lancé dans la foule à pleine vitesse sur la Promenade des Anglais transforme la grande avenue en terrain de guerre ; l’acte terroriste - bien que non revendiqué - est dans tous les esprits.
Une fois de plus, c’est hagarde, hébétée, choquée, effondrée, qu’au lendemain des festivités du 14 juillet, la France se réveille KO debout. Une fois de plus, la barbarie fait la Une de l’actualité, la haine, aveugle, a frappé, fort, très fort, endeuillant la ville de Nice avec un bilan provisoire de 84 morts, de 18 blessés en urgence absolue, de dizaine de blessés plus « légers » et pour tous, même indemnes physiquement, le même traumatisme psychologique face aux scènes d’horreur qui ont transformé la Promenade des Anglais en terrain de guerre après qu’un camion ait foncé jeudi soir dans la foule pendant le feu d'artifice. Le chauffeur a été abattu par les forces de l’ordre.
Huit mois après les attaques jihadistes commises en novembre 2015 à Paris
et Saint-Denis, François Hollande a évoqué une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié
, quelques heures après les faits. Le chef de l'Etat a annoncé la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, qui devait s'achever le 26 juillet.
Comme après les attentats parisiens du 13 novembre 2015 alors que les forces de police et les acteurs du premier secours intervenaient dans un chaos invraisemblable, panique oblige, la solidarité de tout un chacun s’est exprimée de mille et une manières dans la rue et sur les réseaux sociaux dans l’accueil et le réconfort mais aussi la mise en sécurité d’autrui, blessé ou démuni.
Le plan blanc a été activé et de très nombreux professionnels de santé sont venus spontanément prêter mains fortes à leurs collègues pour accueillir victimes et blessés et les prendre en charge tout au long de la nuit. Une cellule psychologique a été activée par la mairie de la ville.
Nos pensées les plus bienveillantes vont ce matin à l’ensemble des personnes touchées par ce drame : victimes, blessés, familles, amis endeuillés, choqués, forces de l'ordre, sapeurs- pompiers et soignants des hôpitaux et d'ailleurs. En ce début de week-end qui n’aurait du être que festif, sur les trois couleurs du drapeau français, le rouge, sang, nous éclabousse dans l’horreur.
Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com @FabregasBern
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?