Le personnel hospitalier ne peut porter le voile islamique et doit respecter "le principe de laïcité" à l'hôpital, a affirmé, dimanche, le ministre de la Santé Jean-François Mattei.
"Le personnel hospitalier ne doit pas porter de signe religieux", a-t-il déclaré, alors qu'il était interrogé sur LCI sur un problème "encore marginal" à l'hôpital mais aussi crucial que le débat lancé sur le voile à l'école.
En cas de manquement à ces obligations, selon les termes du contrat du travail, il y a selon lui, possibilité de recourir à des sanctions envers des praticiennes qui porteraient le voile.
Le ministre de la santé s'est également prononcé sur l'attitude à adopter vis-à-vis de patientes de confession islamique qui refusent d'être examinées par un médecin homme.
"Pour les patientes, s'il y a urgence, voile ou pas, il faut intervenir", a-t-il affirmé. "On ne va pas laisser mourir quelqu'un", a-t-il précisé avec fermeté. "S'il n'y a pas urgence, il y a dans notre pays, liberté de choix du médecin. Il faut trouver des accommodements", a-t-il affirmé, estimant qu'il y avait alors la possibilité d'être examinée par une femme médecin. C'est déjà ce qui se pratique dans certains hôpitaux de banlieues des grandes métropoles.
Il a été étonné d'être interrogé sur le cas d'interne femme qui refuserait d'examiner un patient ou d'un interne homme qui refuserait d'examiner une patiente. Il n'a pas eu connaissance de telles situations.
Ce week-end la presse a évoqué de telles situations relançant le débat national sur le voile./yg
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