L'un des principes de la réforme engagée par le gouvernement est de rationaliser "toutes les fonctions de soutien et d'administration générale" et de réduire les effectifs concernés de manière "importante", a déclaré jeudi le ministre de la défense, Hervé Morin, dans un discours devant les directeurs, chefs de service et chefs de corps des armées, dont APM a eu copie.
Pour le service de santé des armées, "cette évolution se traduira à la fois par une interarmisation [regroupement des trois armées"> maximale des services médicaux et par des regroupements sur des pôles spécialisés", a-t-il expliqué.
Ainsi, la formation initiale des praticiens sera regroupée à Lyon-Bron, la recherche à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et le ravitaillement sanitaire à Orléans, Marseille et Vitry-le-François, a-t-il précisé.
Parallèlement seront fermés l'école du service de santé des armées de Bordeaux (qui emploie 146 personnes), l'institut de médecine navale de Toulon (64 personnes), l'institut de médecine tropicale de Marseille (117 personnes), les établissements de Mondeville (Calvados) et de Chartres (128 personnes) et la pharmacie magasin du port de Brest, a-t-il ajouté.
D'autres unités du service de santé des armées fermeront, selon la liste des fermetures figurant dans le dossier de presse. Sont également concernés le centre de recherche de La Tronche (Isère) qui emploie 200 personnes et le service d'archives médicales et hospitalières des armées à Limoges (50 personnes).
L'établissement central de matériels de mobilisation du service de santé des armées situé à Mondeville et ayant un effectif de 69 personnes fermera en 2009.
D'autres unités seront fermées en 2011, comme l'école de Bordeaux, ou après, comme l'institut de médecine navale de Toulon et l'institut marseillais.
Des élus de Gironde avaient défendu le maintien d'une école du service de santé des armées à Bordeaux, rappelle-t-on.
Lors d'une séance de questions orales à l'Assemblée nationale en mai dernier, le secrétaire d'Etat à la défense, Jean-Marie Bockel, avait expliqué que l'instauration du dispositif européen LMD impliquait de ne conserver qu'un seul site pour l'école de santé des armées et de réunir les deux établissements de Lyon et de Bordeaux, rappelle-t-on
Le site de Lyon a été privilégié pour des raisons de "cohérence, de réduction des coûts de fonctionnement et d'efficience", avait-il déclaré.
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Service de santé des armées
Publié le 25/07/2008
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Source : infirmiers.com
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