Le ministère de la santé annonce le financement de 15 projets pour le programme hospitalier de recherche infirmière (PHRI), qui se dérouleront sur trois ans, dans un communiqué publié mardi.
Avec le PHRI lancé en septembre 2009, le ministère de la santé souhaite promouvoir le développement de la recherche infirmière, encore balbutiante en France, alors que la profession est entrée dans le processus LMD (licence-master-doctorat).
Le ministère prévoit d'étendre ce programme aux autres professions paramédicales à partir de l'an prochain.
Le PHRI est destiné à apporter un soutien financier aux infirmiers souhaitant améliorer la sécurité et le confort du patient et faire évoluer les soins hospitaliers, à travers un projet de recherche en soins infirmiers, indique le ministère dans son communiqué.
Au total, plus de 80 projets de recherche en soins infirmiers ont été déposés et examinés par un comité de sélection, composé de médecins et d'infirmiers, et 15 d'entre eux ont finalement été retenus, sur des sujets très variés.
Au CHU de Limoges, l'objectif est de chercher à connaître la forme d'assiette la plus adaptée pour les personnes âgées démentes et à travers un autre projet, de mesurer les bénéfices de la musicothérapie sur la douleur lors des changements de pansements.
A l'hôpital Robert Debré à Paris (AP-HP), le projet cherche à mesurer l'impact de l'hypnose sur l'anxiété des enfants avant une anesthésie et au CHU d'Angers, un projet a pour objectif d'étudier l'impact de l'hypnose sur la douleur dans les soins gynécologiques ambulatoires tandis qu'une étude prospective randomisée est menée pour évaluer l'effet de l'humidification sur le confort du patient recevant une oxygénothérapie.
A l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine, AP-HP), le projet concerne la standardisation des soins infirmiers pour la surveillance des patients atteints d'encéphalopathie hépatique et hospitalisés en réanimation. A Sainte-Anne (Paris), il porte sur l'impact d'une pratique infirmière centrée sur la perception corporelle dans l'anorexie mentale et à l'hôpital Louis Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine, AP-HP), sur la prise en charge de la fin de vie par les équipes soignantes.
A l'hôpital Avicenne de Bobigny (AP-HP), le projet concerne la qualité d'une consultation infirmière comparée à une consultation médicale en médecine du voyage. Au groupe hospitalier Pellegrin de Bordeaux, il concerne la validation d'une échelle d'évaluation du risque de constipation des patients hospitalisés.
A l'institut Curie (centre de lutte contre le cancer CLCC, Paris et Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), le projet retenu concerne l'étude de la flore intestinale et l'impact du biofilm sur les plaies tumorales responsables d'odeurs nauséabondes et de majoration du risque infectieux.
Enfin le Samu-Smur de Corbeil-Essonnes (Essonne) a été retenu pour un projet portant sur l'évaluation des concentrations et de l'homogénéité des principes actifs dans une seringue électrique.
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