Lors d'une table-ronde des journées annuelles de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), qui se tiennent cette semaine à Paris-La Défense, Bruno Lavallart a présenté les nouveaux métiers prévus dans le plan Alzheimer.
Le plan Alzheimer prévoit la mise en place de 1.000 coordonnateurs de soins et 500 assistants de gérontologie d'ici 2012, rappelle-t-on. Nicolas Sarkozy avait précisé, en février lors de la présentation du plan, que ces coordonnateurs ne seraient pas des médecins et qu'ils seraient employés par les maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer (Maia) (cf dépêche APM CBLB1001).
Benoit Lavallart a indiqué que le nom pour désigner les coordonnateurs de soins n'était pas encore défini, citant les termes de "coordonnateur", de "gestionnaire de cas" et de "référent médico-social unique".
Ces coordonnateurs seront "spécialisés dans la prise en charge des cas complexes", a-t-il ajouté. A la fois "chefs d'orchestre et porte-parole", ils interviendront dans les champs du sanitaire et du social, en ville et à l'hôpital et seront les "partenaires privilégiés des médecins traitants".
Interrogé par APM en marge de la conférence pour savoir qui pourrait devenir coordonnateur de soins, il a précisé que les infirmières et les assistantes sociales seraient prioritaires, mais que les psychologues et les ergothérapeutes pourraient aussi y accéder.
Le métier d'assistant de soins en gérontologie sera, quant à lui, notamment accessible aux aides-soignants, aux aides médico-psychologiques (AMP) et aux auxiliaires de vie sociale. Ces professionnels pourront intervenir en services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et en soins de suite et de réadaptation (SSR). Il a précisé qu'une valorisation financière de cette fonction était prévue.
Sur les métiers de la réhabilitation, il a rappelé que les formations initiales des psychologues et des ergothérapeutes devaient être adaptées. Il a précisé que la formation des ergothérapeutes serait modifiée pour la rentrée 2009, avec la mise en place d'un module "cognitivo-comportemental".
Benoit Lavallart a aussi indiqué qu'une formation des médecins spécialistes allait démarrer en décembre. Cette formation, qui se déroulera d'abord sur deux jours, puis en "e-learning", est notamment destinée aux médecins des consultations mémoire, mais sera proposé aux neurologues libéraux. Elle leur permettra de participer aux protocoles de recherche en santé publique, a précisé Benoit Lavallart à l'APM.
PLAN METIERS
Catherine Marcadier, conseillère chargée des personnes âgées au cabinet de la secrétaire d'Etat à la solidarité, Valérie Létard, a, par ailleurs, présenté le plan métiers, lancé en février, qui est expérimenté en Alsace, dans le Centre et dans le Nord-Pas-de-Calais. Alors que des conventions ont été signées avec l'Alsace et le Centre, celle avec le Nord-Pas-de-Calais est en cours de signature, a-t-elle indiqué.
Les expérimentations doivent durer un an, a-t-elle ajouté. Interrogée sur la généralisation, elle a précisé qu'une montée en charge progressive des autres régions était souhaitable. Les régions peuvent nous solliciter avant la fin des expérimentations, a-t-elle ajouté.
Toutes vos questions sur le forum
Infirmier coordinateur de SSIAD
Les offres d'emploi dans les EHPAD
INFOS ET ACTUALITES
Plan Alzheimer: le métier de coordonnateur accessible en priorité aux infirmières
Publié le 28/10/2008
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : infirmiers.com
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?