Cette loi, en définissant une nouvelle organisation des soins et en renforçant le rôle des infirmiers, «participera de la réponse à la crise sans précédent de notre système de santé», avance l'organisation professionnelle dans un communiqué.
Pour Patrick Chamboredon, président de l’ONI : «Cette proposition de loi marque une avancée dans l’accès aux soins des Français en confiant notamment de nouvelles missions aux infirmiers». Et de saluer les rapporteurs du texte «qui ont repris à leur compte certaines propositions que l’Ordre National des Infirmiers formulait depuis de nombreuses années».
La création du statut d'infirmier référent
L'ONI estime notamment qu'en faisant des conseils territoriaux de santé (CTS) l’organe de gouvernance des politiques de santé locales, et en réunissant en leur sein l’ensemble des acteurs clés du soin dans les territoires, cette nouvelle organisation s’appuie sur une meilleure coopération entre les professions de santé pour mieux s’adapter aux besoins des populations.
Ce texte concourt également à la montée en compétences des infirmiers au service de la santé des Français par la création du statut d’infirmier référent au bénéfice des patients souffrant d’une affection longue durée (ALD).
La signature des certificats de décès par les infirmiers
Autre point de satisfaction : l’extension à toute la France de l’expérimentation de la signature des certificats de décès par les infirmiers, est interprétée comme une reconnaissance de la profession infirmière en tant qu'acteur clé de la santé de proximité.
« Nous souhaitons maintenant que les travaux entamés pour la rénovation du décret infirmier entérine pleinement le rôle central de notre profession dans l’accès aux soins», a conclu pour autant Patrick Chamboredon.
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