Profitant d’un passage dans leur departement, une délégation du conseil de l’ordre départemental des infirmiers de la Charente maritime a été recu par un conseiller du Ministre.
Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé étant en déplacement ce samedi 6 septembre en Charente Maritime, le Conseil Départemental de l'Ordre des Infirmiers de Charente Maritime a sollicité une demande d'audience auprès d’elle. Elle n'a pu les recevoir, mais cette délégation a été reçu à la Préfecture de La Rochelle par le secrétaire général de la Préfecture, le directeur de la DDASS de Charente Maritime, et par Mr Pierre Bachelot, conseiller parlementaire auprès du ministre de la Santé. Le président du CDOI était accompagné de deux membres du conseil départemental (1 libéral et 1 public).
Cette rencontre a été l'occasion de remettre le courrier de prise de position du CDOI 17 pour transmission à Madame la Ministre, mais également de préciser la position du CDOI 17. Cet entretien ne remet pas en cause le rendez-vous du 19 septembre au ministère de la santé. La délégation a rappelé que les conseils départementaux souhaitent transmettre leur position commune à l'occasion de cette invitation au ministère. Le premier courrier du conseil départemental de l'Ordre des Infirmiers de Charente Maritime est à l'origine de la réception au ministère de tous les présidents des conseils départementaux.
Cet entretien d'une durée de 3/4 d'heure a été chaleureux. Monsieur Bachelot leur a confirmé qu'il n'était plus question d'article de loi transformant le décret de compétence en arrêté, dans la loi Santé Patient Territoire. A la question de la garantie que ce projet ne réapparaisse pas par voie d'amendement. Il leur a été répondu qu'il n'était pas question que ce sujet soit amendé par le gouvernement...
La délégation a insisté sur le fait de la reconnaissance de la profession à sa juste valeur. Il leur a été confirmé à mots couverts que les actes des infirmiers allaient augmenter en raison de la pénurie médicale. La délégation a répondu ne pas être opposé à cela, mais de façon structuré et réglementé, et que cela ne pourrait pas se faire sans une reconnaissance immédiate sur tous les points. Il leur a été déclaré que la reconnaissance financière irait de pair avec la reconnaissance bac+3 en précisant « responsabilité supérieure = rémunération supérieure ».
La délégation a insisté sur la qualité de la formation infirmière française et qu'il ne fallait pas que cette dernière perde son label européen et qu'au lieu de créer des nouveaux métiers, il serait plus simple de rendre les formations actuelles plus attractives, la qualité de formation infirmière mais également des paramédicaux français, étant un gage de sécurité pour les patients.
Monsieur Bachelot a également précisé que des actes du décret serviraient à l'établissement des missions en parallèle au décret.
M. Guy ISAMBART
Rédacteur en chef
https://www.infirmiers.com
guy.isambart@infirmiers.com
Source :
http://www.ordre-infirmier17.fr/
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