L'Institut UPSA de la Douleur propose deux fois par an une lettre spécifique « l’infirmière et la douleur » traitant d'un thème rencontré par le personnel soignant, accompagné de cas pratiques, d'informations sur la législation et de références bibliographiques.
Cette lettre est destinée principalement aux infirmières et cadres de santé. Elle est téléchargeable librement et gratuitement
La 13ème édition porte sur « la relaxation et la sophrologie pour le soulagement de la douleur ».
Quelles sont les techniques de relaxation et de sophrologie utilisées dans les structures de prise en charge de la douleur ? Qu’apportent ces différentes approches dans le traitement de la douleur ? Comment s’inscrivent-elles auprès des équipes soignantes ? Comment l’infirmier(e) met-il (elle) en œuvre ces modes de prise en charge ? Quelles sont les techniques de relaxation pratiquées par le (la) psychologue en consultation douleur ? Pascale De Bonville, Infirmière et Annie Verrier, Psychologue à la Consultation Douleur du CHU d’Amiens répondent à ces questions et témoignent de leur pratique au quotidien.
« Actuellement au sein des consultations de la douleur, la relaxation, la sophrologie, la visualisation sont pratiquées par des intervenants venant d’horizons différents (psychologue, kinésithérapeute, sage-femme, médecin, infirmier...). Chaque intervenant, de par son parcours professionnel et son diplôme de base, propose des méthodes de suivi différentes. L’infirmière n’est ni relaxologue, ni sophrologue au départ. Mais dans sa fonction de soignant, celle-ci peut se former à ces techniques pour le bien du patient. Au sein de la consultation de la douleur du CHU d’Amiens, je les utilise en consultation infirmière » déclare Pascale De Bonville.
« Le mot relaxation est fréquemment utilisé dans le langage courant en terme de simple détente, ce qui est très réducteur car la relaxation est bien plus qu’une simple décontraction. [..."> De plus, dans une dynamique psychothérapique, la relaxation peut entraîner des processus de changement grâce au transfert, au travail d’élaboration psychique du vécu corporel. Le « relaxateur » devient alors quelqu’un qui permet d’acheminer le patient vers un équilibre personnel afin de l’aider à se sentir « bien dans sa peau », et non plus simplement un simple technicien de la détente.» affirme Annie Verrier.
A lire !
M. Guy ISAMBART Rédacteur en chef www.infirmiers.com guy.isambart@infirmiers.com
Pour en savoir plus : Lettre « l’infirmière et la douleur »
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