Ces primes concerneront les soignants d'une soixantaine de services (sur 800 environ au total) qui auront des besoins d'effectifs supérieurs à la normale estivale du fait des JO, a expliqué une porte-parole de l'AP-HP.
Une prime par semaine travaillée
Les soignants qui renonceront à leurs vacances habituelles bénéficieront d'une prime par semaine travaillée, de 1 200 euros brut pour les fonctionnaires hospitaliers de catégorie A (dont les infirmiers notamment), 2 500 euros brut pour les médecins, 1 000 euros brut pour les catégorie B, et 800 euros brut pour les catégorie C.
Les semaines de vacances non prises pourront être prises ultérieurement ou mises «dans un compte épargne temps», a précisé la porte-parole. Pour commencer à mettre en place le dispositif, l'AP-HP demande aux soignants des services concernés de déclarer plus tôt que d'habitude leurs intentions de vacances. Ils devront communiquer leurs vœux «pour la fin novembre», a indiqué la porte-parole. «L'idée, c'est d'abord de prévoir» les effectifs qui seront disponibles sur la période des JO, a-t-elle indiqué.
Selon les chiffres du Parisien, confirmés par l'AP-HP, il faudra mobiliser environ 750 professionnels médicaux et paramédicaux supplémentaires par rapport à une période estivale normale.
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