«Je m'engage à avoir une attitude professionnelle et calme, quel que soit le niveau de stress, à avoir une attitude exemplaire, respectueuse et bienveillante envers mes collègues et les patients (...) quel que soit mon niveau hiérarchique» : quelques exemples qui illustrent la teneur de la charte formalisée par l'AP-HP pour encadrer le comportement des professionnels dans les blocs opératoires et plateaux techniques interventionnels.
Lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l'hôpital
Réunie le 10 septembre, la commission médicale d'établissement de l'AP-HP a approuvé à l'unanimité ce projet de charte éthique de comportement, sur fond de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l'hôpital. Elle s'adresse bien à tout le monde, comme le spécifie le document : chirurgiens, anesthésistes-réanimateurs, médecins interventionnels, cadres de santé, infirmiers, manipulateurs en électroradiologie médicale, aides-soignants, agents hospitaliers ou personnels administratifs.
Concrètement, il est demandé aux professionnels de ne pas tenir des propos ni d'avoir un comportement «agressif, menaçant, intimidant, méprisant, dénigrant, humiliant ou portant atteinte à la dignité des personnes». Pas question également d'être «violent physiquement», en particulier «au travers de coups et blessures», ni «violent sexuellement», autrement dit «sans consentement des personnes concernées, qu'il s'agisse d'actes, de tentatives d'actes ou de commentaires».
Élaborée à l'initiative de la commission blocs opératoires et plateaux techniques interventionnels de l'AP-HP, la charte interdit également tout propos ou comportement «sexiste, c'est-à-dire discriminant en raison du genre». Cela vaut plus largement pour toute attitude «discriminatoire, en raison de l'origine réelle ou supposée, du genre, de l'état de santé, de l'état de grossesse, du handicap, de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre, de la religion, etc.»
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