Le ministère de la santé a communiqué les résultats des élections de médecins libéraux au sein des unions régionales des professionnels de santé (URPS), créées par la loi HPST. Il indique :
" Le taux de participation est en légère baisse par rapport à ceux des précédentes élections. Pour mémoire, il était de 46 % en 2006 et de 52,7% en 2000. La campagne électorale n’a donc pas mobilisé autant que le prédisaient certaines organisations syndicales.
Les équilibres syndicaux sont globalement inchangés chez les médecins généralistes. MG France reste le principal syndicat avec 30,2% des voix, soit un score proche de celui de 2006 (31,2%) et de 2000 (30,9%). La CSMF obtient 26,5% des voix, soit un score comparable à celui de 2006 (25,9%). Ce syndicat se stabilise donc à ce niveau d’audience alors qu’il avait 40,9% des voix en 2000. Le SML inverse la tendance avec 19,2% des voix contre 10,5% en 2006 et 15,9% en 2000. En revanche, la FMF, alliée pour ces élections avec Union Généraliste, perd du terrain avec 18,6% des voix contre 28,8% en 2006.
Dans le collège des chirurgiens, des anesthésistes et des gynécologues-obstétriciens, création de la loi HPST, le syndicat Le Bloc domine largement la CSMF, le SML et la FMF avec 57,9% des voix. La CSMF totalise 18,3% des voix, le SML 14,7% et la FMF 7,3%. La mobilisation constatée au travers des résultats confirme le besoin de ces médecins sur le terrain de bénéficier d’une représentation distincte pour prendre en compte les spécificités de leurs conditions d’exercice.
Chez les autres spécialistes, la CSMF est majoritaire avec 51% des voix, suivie du SML avec 31,28% et de la FMF avec 15,1%."
Serge CANNASSE
Rédacteur en chef IZEOS
serge.cannasse@izeos.com
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