Le Johnson & Johnson Diabetes Institute (JJDI) de Paris est le quatrième ouvert par le groupe dans le monde et a pour objectif de former des personnels de santé de l'ensemble de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), a indiqué Kenneth Moritsugu, président des JJDI et vice-président des affaires stratégiques pour la franchise diabète chez Johnson & Johnson lors d'une conférence de presse.
Le premier a été ouvert en octobre 2007 à Tokyo et le deuxième en février à Milpitas (Californie), où se trouve le siège de Lifescan, filiale de Johnson & Johnson spécialisée dans les lecteurs de glycémie. Le troisième l'a été mi-juillet à Pékin.
Le JJDI de Paris, dirigé par Herwig Fleerackers, directeur EMEA du JJDI, conduira les premières séances de formation en octobre, a indiqué à l'APM Sylvie Donnasson, sa responsable. Chaque session, d'une durée de deux jours, accueillera une vingtaine de stagiaires, a-t-elle précisé.
Interrogée sur le nombre de sessions programmées chaque année, Sylvie Donnasson a déclaré qu'il était encore trop tôt pour l'estimer.
A titre de comparaison, le centre de Tokyo a dispensé sa formation à un millier de personnels de santé depuis son ouverture, a indiqué jeudi Kenneth Moritsugu.
A Paris, les formations seront dispensées par un réseau de spécialistes de la prise en charge du diabète sélectionnés et formés par Johnson & Johnson. "L'une des composantes importantes de l'initiative JJDI est de nous appuyer dans chaque région sur les professionnels qui y officient afin de pouvoir adapter au mieux nos formations aux spécificités locales", a souligné Kenneth Moritsugu dans une interview à l'APM.
Il a indiqué que le JJDI de Paris, situé dans le IXème arrondissement, proposerait ainsi aux personnels de santé un programme de formation élaboré par un collège d'experts de la région EMEA constitué par Johnson and Johnson.
L'un des membres de ce collège, le Pr Aldo Maldonato, professeur en diabétologie à l'université La Sapienza de Rome, a expliqué jeudi lors de l'inauguration que les formations étaient centrées sur les thèmes de la communication non-verbale, l'utilisation de l'écoute active, l'approche autobiographique du soin et la stimulation de la motivation du changement comportemental des patients.
Kenneth Moritsugu a précisé que les participants seraient notamment sélectionnés en fonction du nombre de patients diabétiques dont ils assurent le suivi. Leur profil va du diabétologue à l'infirmière, en passant par le médecin généraliste, le nutritionniste ou même, à plus long terme, le pharmacien.
Les personnels soignants souhaitant participer à cette formation peuvent notamment faire acte de candidature en s'inscrivant sur le site Internet du JJDI de Paris ( www.jjdi.eu ).
Le coût de la formation ainsi que les frais de déplacement et d'hébergement seront pris en charge par Johnson & Johnson, "dans le respect des réglementations nationales dans ce domaine", a indiqué Kenneth Moritsugu à l'APM.
CENTRES SATELLITES ET E-FORMATION
Une fois le centre de Paris lancé, "nous envisageons d'ouvrir des centres satellites supplémentaires dans la région EMEA", a ajouté le responsable.
Le choix de ces implantations n'est pas encore établi mais le dirigeant a précisé que "ces centres satellites pourraient être ouverts en partenariat avec des cliniques, des hôpitaux ou d'autres types d'organisations de santé".
Le Moyen-Orient, où la prévalence du diabète est élevée, pourrait faire partie des premières régions de la zone EMEA à bénéficier de l'ouverture d'un de ces instituts satellites, a-t-il précisé lors de la conférence de presse.
J&J prévoit également de compléter ce réseau d'instituts par la mise en place de campagnes d'e-formation. "Nous pourrions lancer le premier projet de ce genre l'an prochain en Afrique", a confié à l'APM le dirigeant.
Par la suite, J&J a l'intention d'ouvrir de nouveaux centres similaires à ceux de Paris, Tokyo, Pékin et Milpitas, a-t-il encore déclaré.
Hormis sa filiale Lifescan, la présence de Johnson & Johnson dans le domaine du diabète comprenait jusqu'en juillet le traitement topique du pied diabétique Regranex* (bécaplermine), cédé à One Equity Partners dans le cadre de la vente de son activité de soins des plaies, rappelle-t-on.
Son pipeline comprend un composé en phase II dans le traitement du diabète, l'insulino-sensibilisateur JNJ39659100, note-t-on également.
Le groupe commercialise également des pompes à insuline par l'intermédiaire d'une autre filiale, Animas.
INFOS ET ACTUALITES
Education thérapeutique des diabétiques
Publié le 29/09/2008
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Source : infirmiers.com
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