La HAS a publié ses recommandations sur la "prise en charge thérapeutique des lésions méniscales et des lésions isolées du ligament croisé antérieur du genou chez l'adulte", élaborées à la demande conjointe de la Société française d'arthroscopie (SFA), de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot) et de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos).
"Lésion méniscale ne signifie pas toujours méniscectomie", écrit la HAS dans son rapport, mettant l'accent sur l'abstention ou la réparation méniscale qui "doivent être systématiquement envisagées".
La réparation méniscale, qui "vise à obtenir la cicatrisation des lésions méniscales", permet "d'obtenir des résultats cliniques satisfaisants à moyen terme dans 70 à 90 % des cas et un taux de méniscectomies secondaires acceptable (4 à 28 %)".
La HAS préconise une "méthode conservatrice méniscale" dans le traitement des lésions traumatiques sur genou laxe, allant de "l'abstention" à la méniscectomie la plus "économe possible" en passant par la "réparation méniscale".
En revanche, sur genou stable, "la réparation méniscale a un taux d'échec de 4 à 28 %" et la méniscectomie, qui doit être "la plus partielle possible", "donne des bons résultats à long terme en particulier pour le ménisque médial".
Les lésions méniscales non traumatiques dites dégénératives ne permettent pas la réparation méniscale, qui nécessite des tissus sains. Leur traitement doit donc se faire "en fonction du degré d'atteinte cartilagineuse", précise la HAS.
Evaluant les techniques de la réparation méniscale, la HAS conseille d'éviter les implants à fixation sans suture en raison de leur faible tenue et des risques de synovites et de lésions cartilagineuses et suggère de poursuivre la tendance qui est de privilégier les implants hybrides (matériel de fixation associé à un fil de suture).
PAS DE RECONSTRUCTION SYSTEMATIQUE DES LESIONS ISOLEES DU LCA
S'exprimant dans son rapport sur les indications de ligamentoplasties du ligament croisé antérieur (LCA), la HAS affirme que "toute lésion du LCA ne nécessite pas de reconstruction chirurgicale".
Lorsqu'elle est nécessaire, la ligamentoplastie doit être "préférentiellement réalisée par arthroscopie compte tenu du bilan complet de l'articulation qu'elle autorise dans le même temps opératoire, de la plus grande rapidité des suites opératoires, de la diminution de la morbidité, de la rapidité de récupération".
Le transplant os-tendon patellaire-os (OTO) et le transplant utilisant les tendons ischio-jambiers (TIJ) ont la même efficacité et la fixation par une vis d'interférence fémorale et une vis d'interférence tibiale reste la technique de référence, note la HAS.
Elle ne recommande pas en revanche la ténodèse latérale isolée, et ce "quel que soit l'âge".
L'ensemble de ces recommandations est complété par celles concernant les "Critères de suivi en rééducation et d'orientation en ambulatoire ou en soins de suite et de réadaptation après ligamentoplastie du LCA du genou" publiées en janvier 2008, rappelle la HAS.
(Rapport complet disponible à www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-07/lesions_m ...)
INFOS ET ACTUALITES
Chirurgie du genou
Publié le 02/09/2008
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Source : infirmiers.com
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