PARIS, décembre 2003 (Reuters Santé) - L'épidémie de bronchiolite se poursuit et quelques précautions simples à mettre en pratique pour les parents existent afin de prévenir cette infection virale, a expliqué jeudi dans un communiqué l'Union régionale des médecins libéraux (URML) d'Ile-de-France.
L'épidémie de bronchiolite continue normalement de s'étendre. La bronchiolite est une infection virale des bronches qui couvre habituellement la période de novembre à mars. Considérée comme bénigne, elle peut développer des formes graves exceptionnelles, survenant plus volontiers chez le nourrisson de moins de 3 mois.
L'infection débute généralement par un rhume accompagné d'une fièvre peu élevée. Le bébé se met ensuite à tousser, respire bruyamment avec un petit sifflement à l'expiration et ressent une gêne plus ou moins importante à respirer. La difficulté à boire ou à prendre un biberon est un signe d'appel important qui doit amener les parents à consulter rapidement.
Quelques conseils d'hygiène permettent de freiner l'épidémie :
- A la maison : limiter les contacts entre le bébé et les personnes potentiellement porteuses du virus ; interdire d'échanger les tétines ; porter un masque en cas de rhume pendant la tétée ou en donnant le biberon pour toute personne prenant soin d'un enfant à domicile (parents, nounous...) ; se laver les mains très régulièrement avant les contacts avec le bébé.
- Lors des déplacements : éviter d'emmener votre bébé dans des lieux confinés (métro, supermarché...).
- D'autres mesures sont importantes à appliquer, car elles comportent un grand intérêt préventif même si elles peuvent apparaître contraignantes : s'abstenir de fumer en présence du bébé, ventiler les pièces du domicile plusieurs fois par jour et maintenir la température de la chambre à 19°C.
Qui consulter en Ile-de-France ? "Une simple consultation chez votre médecin de famille ou votre pédiatre permet de décider des suites à donner à la prise en charge. Le passage par un médecin de ville évite, par ailleurs, les heures d'attentes non justifiées à l'hôpital et les risques de contamination dans les salles d'attentes d'urgences, ce d'autant plus qu'une hospitalisation n'est que rarement justifiée dans le cas d'une bronchiolite", souligne l'URML./ajr
Plus d'informations avec le ministère de la santé.
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