Lors de la signature du contrat performance du CHU de Bordeaux avec l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) et l'Agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine, Roselyne Bachelot a annoncé la définition de 15 indicateurs de qualité qui concerneront tous les établissements ayant conclu un contrat de performance et seront ensuite généralisés.
Elle a évoqué l'amélioration de la gestion des blocs opératoires, l'amélioration de la gestion des lits et la réduction des délais de prise en charge aux urgences.
"J'ai également décidé de définir 15 indicateurs qui vont concerner d'abord les établissements ayant conclu un contrat de performance, pour être ensuite progressivement étendus à tous les établissements", a-t-elle ajouté.
En guise d'exemples, elle a indiqué que "85% des 18 gestes marqueurs devront être pris en charge en ambulatoire", "les salles des blocs opératoires devront être occupées à 75%", "le délai moyen pour un rendez-vous en consultation devra être inférieur à un mois", "les urgences devront prendre en charge 80% des patients en moins de quatre heures", "l'IRM devra être occupé à 80%", "au moins 80% des patients devront être satisfaits dans le cadre des enquêtes de satisfaction".
Elle a également cité un indicateur relatif au taux de capacité d'autofinancement qui devra être supérieur à 5%.
Elle a par ailleurs estimé que les projets "en améliorant la performance opérationnelle des établissements, devaient avoir un impact sur leur situation financière".
Elle a précisé qu'elle attendait un retour sur investissement "significatif" des 50 premiers projets qui seront engagés en 2010.
Elle a rappelé que 100 autres établissements participeraient aussi à la démarche "sur les années suivantes".
Roselyne Bachelot a insisté sur les rôles respectifs des ARS et de l'Anap dans la mise en oeuvre de ces projets.
L'ARS a "un rôle essentiel à jouer pour répondre aux défis nationaux en matière de performance hospitalière" en tant que tutelle des établissements. "Elle est un régulateur du système hospitalier, un pilote de l'hôpital et un accompagnateur".
L'Anap, "dont la mission est d'appuyer activement l'établissement de santé dans la réussite de ces projets d'amélioration", l'"assiste dans la définition du diagnostic et de son plan d'action" et a également "un rôle de soutien auprès des équipes pour le pilotage du projet".
L'Anap "devra partager son expérience et transférer progressivement son savoir-faire vers les ARS et les référents performance chargés de suivre ce dossier", a ajouté Roselyne Bachelot.
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