A la faveur de la semaine de la vaccination 2021 du 17 au 21 mai, l'Institut National du Cancer (INCa) rappelle les informations essentielles que les professionnels de santé peuvent délivrer à leur patientèle en matière de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV). Pour les aider dans leur mission de prévention, l'INCa a établi une liste de dix arguments-clés, parmi lesquels la fréquence très élevée des infections à HPV, leur possible évolution vers des cancers pour lesquels il n'existe pas de dépistage, et surtout l'efficacité et l'innocuité de la vaccination - chez les jeunes filles, mais également chez les jeunes gens depuis sa recommandation fin 2020 - a fortiori si elle intervient avant le début de l'activité sexuelle. Concrètement, la vaccination concerne les enfants et adolescents (filles, et garçons ayant des relations sexuelles avec des garçons) de 11 à 14 ans révolus. Deux doses sont nécessaires (M0 et M6) et un rattrapage est réalisable en trois doses vaccinales (M0, M2 et M6) à l'adolescence, entre 15 et 19 ans. L'Agence rappelle que 6 300 cas de cancer sont attribuables aux HPV, dont 200 types ont été découverts (12 sont à haut risque ou potentiellement oncogènes). Elle ajoute enfin que si les femmes sont concernées au premier chef, notamment par le cancer du col de l'utérus, les hommes représentent un quart des cas de cancer observés annuellement en lien avec les HPV.
La Rédaction Infirmiers.com
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