A la faveur du congrès de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), Olivier Véran a annoncé ce mercredi un 5ème plan national de développement des soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie. Un plan structuré autour de 15 actions permettant d’augmenter l’offre de soins palliatifs tant en ville qu’en établissement mais aussi de programmer plus précocement les traitements dans les parcours de santé, de développer la formation en soins palliatifs, de soutenir l’expertise et les travaux de recherche et ainsi, d’améliorer les connaissances dans ce domaine
, précise le Ministère, et articulé selon trois priorités : favoriser l’appropriation des droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie, conforter l'expertise en soins palliatifs en développant la formation et en soutenant la recherche, et définir des parcours de soins gradués et de proximité en développant l’offre hospitalière de soins palliatifs, en renforçant la coordination avec la médecine de ville et en garantissant l’accès à l’expertise. Objectif affiché : rendre ces soins accessibles à l'ensemble des Français dans tous les départements à l'horizon 2024. Si l'offre de soins palliatifs a augmenté, des disparités persistent
, a déclaré le Ministre dans son discours. L'une des priorités du plan est donc de garantir une présence efficace et organisée partout où cela est nécessaire
, prioritairement dans les 26 départements où il n'existe pas aujourd'hui d'unités de soins palliatifs, et dans les 6 régions où il n’y a pas d’équipes mobiles de soins palliatifs pédiatriques. Pour en assurer le fonctionnement, un Comité national de pilotage sera installé dans les jours prochains, sous la conduite du ministère et de deux personnalités : le Dr Olivier Mermet, médecin généraliste dans l’Allier et le Dr Bruno Richard, responsable du service de soins palliatifs du CHU de Montpellier. Côté budget et alors que le PLFSS 2022 est en passe d'être soumis aux parlementaires, le gouvernement a prévu d'engager 171 millions d'euros sur la période 2021-2024, dont 59 millions pour des mesures nouvelles (dont 16 millions en 2022). Dès 2021, près de 5 millions d'euros seront destinés à renforcer les équipes mobiles de soins palliatifs, a souligné O. Véran. Le locataire de l'avenue de Ségur a par ailleurs confirmé que le midazolam, un médicament utilisé pour la sédation, serait rendu accessible à la médecine de ville dès la fin de l'année. Cette ouverture passe nécessairement par l’accompagnement des professionnels de premier recours, et notamment des médecins traitants et des infirmiers qui ne doivent pas rester sans appui quand ils accompagnent leurs patients
, a-t-il assuré. Une décision qui intervient alors que les débats parlementaires sur la fin de vie ont été relancés en début d'année avec la proposition de loi
portée par Olivier Falorni.
La Rédaction Infirmiers.com, avec AFP
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