La colère des infirmiers de bloc opératoire (IBODE) n’est pas près de retomber. Le 3 février, à l’issue d’une visioconférence réunissant la Direction générale de l’offre de soin (DGOS) et les représentants de la spécialité, a en effet été émise la proposition de reporter la réingénierie du diplôme à 2023.
L'ensemble des représentants vent debout
En cause, selon la DGOS : la réécriture des mesures transitoires, jugées actuellement insuffisantes
, notamment par les représentants des chirurgiens, pour pallier le manque d’IBODE au sein des blocs, qui impacte de fait leur bon fonctionnement. Au sein de la spécialité, l’indignation est unanime. Pour rappel, la réingénierie a commencé en 2006, 16 ans que le ministère nous balade et nous méprise
, s’insurge ainsi le Collectif Inter-Blocs (CIB), présent à la séance, dans un communiqué. Toutes les organisations représentatives de la profession sont vent debout et excédées par cet affront de la part de la DGOS et du ministère
, abonde l'Union Nationale des Associations d’Infirmier(e)s de Bloc Opératoire (UNAIBODE), qui rappelle que les écoles qui forment à la spécialité attendaient cette réingénierie pour 2022 et qu’elles s’y étaient déjà préparées. Et les deux organisations de réclamer l’exclusivité de la fonction pour la profession. Deux autres réunions sont prévues les 11 et 18 février prochains, la première devant s’accompagner de la soumission d’une ébauche du texte relatif aux mesures transitoires. Il est hors de question que notre spécialité soit bafouée une fois de plus, le gouvernement a compris nos intentions et nous ne dérogerons pas à notre ligne de conduite. Nous irons jusqu’au bout de la démarche
, a prévenu le CIB.
La Rédaction Infirmiers.com
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