Comme le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) s’en était fait l’écho après sa rencontre avec le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, aucune négociation conventionnelle n’est prévue pour revaloriser les lettres clés à court ou moyen terme. Lors d’un entretien donné à Sud Radio, lors duquel il a balayé un certain nombre de sujets, le ministre a déclaré que ces discussions ne s’ouvriraient, au mieux, qu’à la fin de l’année. Face aux trois organisations syndicales (Convergence infirmière, Sniil et FNI) et au Collectif des infirmiers libéraux en colère, il a proposé « un travail global dont le sujet financier est l’un des aspects », mais pas le seul. En ligne de mire : la refonte du métier infirmier et, surtout, la nécessité de travailler « sur la reconnaissance de la place et du rôle [des infirmiers] dans le système de santé ». Ces professionnels sont « essentiels » à son bon fonctionnement, a-t-il insisté. Son intervention s'inscrit dans un contexte de grogne généralisé des infirmiers libéraux, qui dénoncent leurs conditions de travail et réclament avec insistance une révision de leurs lettres clés ; celles-ci n'ont pas évolué depuis 2009.
Dans un même ordre d’idée, le ministre a également plaidé pour une montée en compétences des professionnels de santé autres que les médecins. C’est l’une des solutions avancées pour « faciliter l’accès aux soins », avec des transferts de tâches quand « c’est possible ». Pharmaciens et kinésithérapeutes, notamment, sont concernés, avec la possibilité de prescrire des antibiotiques contre angines et cystites pour les uns, et la mise en place d’une expérimentation autour de l’accès direct pour les autres, a-t-il rappelé en exemple.
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