Il s'agirait d'un accident, d'après les premiers éléments dont on dispose. Jeudi 30 janvier dans la matinée, une infirmière libérale, qui suivait une patiente à domicile souffrant d'un cancer en phase terminale à Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, lui aurait injecté par voie intraveineuse du chlorure de potassium, a révélé le site Actu17.fr dimanche 1er février. Une "erreur", selon les premières déclarations de la soignante devant les policiers, qui aurait entraîné très rapidement la mort de la malade. Une fois l’injection réalisée, la patiente a été prise de vomissements et a fait un arrêt cardio-respiratoire. Les secours et les sapeurs-pompiers, alertés ainsi que le SAMU n'ont rien pu faire pour la ranimer.
L’infirmière, qui a été entendue par les policiers du commissariat de Neuilly-sur-Marne, leur a expliqué avoir injecté "par erreur", du chlorure de potassium, une solution hypertonique qui peut provoquer la mort en cas de surdosage, comme le souligne l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur son site internet. Les médecins donnent fréquemment du potassium aux patients carencés, et l’ajoutent à des poches d’hydratation destinées à être perfusées. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte pour l'heure dans cette affaire.
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