Apparemment, les femmes sont davantage exposées aux effets secondaires des médicaments par rapport aux hommes. Après avoir analysé des milliers d'articles médicaux autour de 86 médicaments divers et variés (analgésiques, antiépileptiques, antidépresseurs...), les chercheurs américains de l'université de Berkeley se sont aperçus que lors d’une même prise médicamenteuse, les membres de la gent féminine présentaient des concentrations plus élevées de la molécule dans leur sang, et il leur fallait plus de temps pour qu’elle soit éliminée de leur corps. Ainsi, les scientifiques ont observé des réactions indésirables deux fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes et ces effets étaient d'ailleurs souvent plus intenses que chez la gent masculine.
Selon le professeur Irving Zucker qui a dirigé l'étude, l'explication est très simple : les dosages de référence conseillés ne sont pas adaptés aux corps des femmes, car ils ont été conçus pour des hommes. Pendant des décennies, les femmes ont été exclues des essais cliniques sur la base, en partie, de préoccupations non fondées selon lesquelles les fluctuations hormonales rendent les femmes difficiles à étudier (…)
Ce n'est que depuis 2016 que les études américaines se doivent d'être paritaires !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Sud Ouest
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?