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EN BREF

La mortalité néonatale ne baisse pas en France

Publié le 27/11/2018

Le nouveau rapport européen Euro-Peristat, coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) présente une photographie des données sur la santé périnatale en 2015 pour 28 pays membres de l’Union Européenne ainsi que l’Islande, la Norvège et la Suisse. Avec 1 césarienne pour 5 naissances en 2015, la France se situe au 7e rang sur 31 pays, ce qui la classe dans le groupe de pays ayant des taux bas. Depuis 2010, le taux global de césariennes en France est resté stable alors qu’il a augmenté de manière significative dans 17 pays sur 31.
La mortalité autour de la naissance est globalement basse en France comme dans les autres pays européens. Cependant, la mortinatalité (enfants mort-nés) atteint un niveau plutôt élevé (3 décès pour 1 000 naissances). Quant à la mortalité néonatale, elle est stable depuis 2005 alors qu’une tendance à la baisse est constatée sur l’ensemble des pays européens. Les taux sont également stables depuis 2012 pour les naissances prématurées (36 semaines d’aménorrhée au moins) tandis que les évolutions sont très constatées dans les autres pays. La France se situe ici au 14e rang avec 7,1% des naissances en 2015. Le rapport met en avant une évolution peu favorable de certains facteurs de risque en France : vieillissement de la population des femmes qui accouchent (14e rang avec 20,6% de femmes ayant 35 ans et plus en 2015). Enfin, la consommation de tabac pendant la grossesse reste stable (16,3% de femmes au 3e trimestre, 20ème rang sur les 22 pays disposant de statistiques sur ce sujet) alors que la tendance est à la baisse dans presque tous les autres pays.


Il semble que les efforts menés pour limiter les césariennes ont conduit à des résultats positifs. En revanche la situation concernant la mortalité des enfants à la naissance est préoccupante. Il est indispensable d’analyser les facteurs et les circonstances des décès pour identifier dans quels domaines et sur quelles populations devraient porter les efforts, conclut Jennifer Zeitlin, coordinatrice du projet Euro-Peristat.


Source : infirmiers.com