Une expérience édifiante montre que les médecins et infirmiers faisant face à la grossièreté et au mépris sont moins efficace dans l'exercice de la médecine.
Outre la pression inhérente au métier, le corps médical est parfois soumis aux rudesses des patients et de leurs confrères. Les faits de violence verbale - voire physique - font ainsi partie du quotidien des personnels soignants dans les hôpitaux. Or ce type de comportements nuirait à la qualité des soins prodigués selon une étude menée par des chercheurs israéliens et américains. Ces derniers, qui publient dans la revue Pediatrics, ont en effet cherché à évaluer comment les comportements grossiers peuvent nuire à la capacité du corps médical à bien prendre en charge leurs patients. Selon leurs résultats, des réflexions vexatoires, peu avant la prise en charge, les rendraient moins rapides dans le diagnostic et moins efficaces dans l'administration des traitements.
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