Alors que l'avant-projet de loi
concernant, entre autres, la vaccination obligatoire anti - Covid-19 des soignants est examiné par le Conseil d'Etat, la Haute Autorité de Santé se prononce en faveur de l'ouverture d'un débat sur l'élargissement de l'obligation à la population générale. Saisie par la Direction Générale de la Santé, l'agence estime que cette obligation revêt un enjeu éthique autant que de santé publique
et qu'elle est justifiée
chez les soignants pour lutter contre la propagation du variant Delta et la survenue d'une potentielle quatrième vague épidémique. Elle justifie son choix par l'évolution défavorable du contexte, l'efficacité des vaccins à ARNm (sous réserve que le schéma vaccinal soit complet), l'insuffisance de la couverture vaccinale chez les professionnels de santé et celles en contact avec les personnes vulnérables, qu'il faut protéger du risque de contamination et de forme grave de la maladie. Sur la foi de données françaises et internationales, elle préconise donc de lancer une réflexion sur l'extension de l'obligation aux personnes vulnérables (par exemple les plus de 80 ans, chez lesquels la couverture demeure insuffisante et ne progresse pas) et leur entourage, mais également en population générale pour prémunir le pays d'une pression hospitalière prévisible. Pour compléter sa recommandation, la HAS précise également qu'elle juge pour l'instant non-nécessaire l'injection d'une dose de rappel, hormis chez les individus déjà identifiés comme le nécessitant, mais soutient la mise en place d'études visant à évaluer l’immunogénicité et la bonne tolérance d’une dose de rappel chez les personnes ayant reçu une primovaccination complète contre la Covid-19.
La Rédaction Infirmiers.com
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