Dans un communiqué, le laboratoire franco-autrichien Valneva, installé près de Nantes, a annoncé ce lundi 23 août avoir débuté la soumission progressive de sa demande d’autorisation de mise sur le marché de son vaccin anti-Covid auprès de la MHRA (Medicines ans Healthcare products Regulatory Agency), les autorités de santé britanniques. La première partie des essais de phase 3, qui ont pour objectif de prouver l’efficacité d’un traitement avant sa commercialisation, a débuté en avril au Royaume-Uni sur 4 000 personnes, et se trouve désormais complété par un essai réalisé en Nouvelle-Zélande auprès d’une population âgée de plus de 56 ans. Selon le laboratoire, son vaccin pourrait atteindre une efficacité supérieure à 80%, soit moins que les vaccins à ARN messager Pfizer et Moderna (environ 95% d'efficacité) mais plus que les produits AstraZeneca et Johnson & Johnson (entre 60 et 70%), qui fonctionnent par vecteur viral. Valneva espère qu'une autorisation initiale
lui sera accordée à la fin de l’année 2021 pour sa mise sur le marché. L’Union européenne serait toujours en négociation avec le laboratoire pour parvenir à une éventuelle commande de son vaccin ; le Royaume-Uni, lui, a déjà sécurisé l’achat de 60 millions de doses, pour un montant de 470 millions d'euros. Le vaccin s’appuie sur la technologie à virus désactivé, qui consiste à injecter le virus rendu inoffensif associé à deux adjuvants pour que les patients développent des anticorps, et se conserve entre 2°C et 8°C. Il s’agit de l’unique vaccin utilisant cette technologie sur le territoire européen. Selon Valneva, son produit, qui nécessite deux doses, s’avèrerait efficace contre les variants et se montrerait particulièrement pertinent dans le cadre de campagnes de rappel vaccinal.
La Rédaction Infirmiers.com
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