PARIS, (APM Santé) - A dater du 1er juillet prochain, l'accès au médecin spécialiste devra, en principe, respecter un parcours de soins, réforme suscitant de nombreuses questions auxquelles le ministère apporte les premières réponses.
1- Le médecin traitant pourra-t-il imposer le spécialiste de son choix au patient ?
Non. Le médecin traitant vous dira si vous avez besoin de vous rendre chez un spécialiste, mais c'est vous qui choisirez lequel. La liberté de choix est essentielle.
2- Que se passe-t-il pour les patients atteints de maladie chronique (diabètes, cancers)
Si vous êtes atteint d'une maladie chronique ou d'une affection de longue durée (ALD), vous pourrez continuer à vous rendre directement chez votre spécialiste, dans le cadre d'un protocole établi avec votre médecin traitant. Par exemple, un diabétique n'aura pas besoin de solliciter systématiquement son médecin traitant pour prendre rendez-vous avec son endocrinologue.
3- Que se passe t-il lorsque l'on est atteint d'une pathologie (par exemple un problème de peau régulier) qui nécessite des visites fréquentes ou annuelles chez un spécialiste ?
Pour un même problème de santé, il n'est pas nécessaire de consulter votre médecin traitant puisque ces visites sont prévues dans un plan de soins. Le spécialiste le tiendra informé et échangera avec lui sur votre cas. Votre médecin traitant pourra vous conseiller un spécialiste mais c'est vous au final qui choisirez.
Si par exemple, vous souffrez d'un problème de peau régulier et identifié, et que vous avez choisi avec votre médecin traitant votre dermatologue, vous rentrez dans un protocole de soins, pas besoin donc de consulter votre médecin traitant avant chaque consultation dermatologique.
4- Quels sont les spécialistes que je pourrai consulter en accès direct ?
Les ophtalmologistes, les gynécologues, les psychiatres pourront être directement consultés sans passer par le médecin traitant.
S'agissant des ophtalmologistes et des gynécologues, des référentiels établis par la Haute autorité de santé définiront les conditions de cet accès direct. Pour les psychiatres, des discussions entre l'assurance maladie et les représentants syndicaux sont prévues à ce sujet. Elles
doivent aboutir avant le 1er mars 2005.
Les pédiatres sont également d'accès direct puisque les enfants de moins de 16 ans ne sont pas concernés par le médecin traitant.
Les dentistes ne sont pas non plus concernés par le système du médecin traitant.
5- Les délais seront-ils les mêmes selon que l'on aille voir un spécialiste en " accès direct " ou après consultation de son médecin traitant ?
Oui. Les rendez-vous devront être obtenus dans les mêmes délais, quelques soient les patients, c'est inscrit dans la loi. La convention prévoit qu'un conciliateur placé auprès de chaque caisse d'assurance maladie reçoive les éventuelles réclamations formulées par les patients à ce sujet./yg
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