Lundi 18 octobre, Pfizer et son partenaire spécialisé dans la biotechnologie BioNTech ont ouvert la voie à la vaccination anti-Covid des enfants de 5 à 11 ans. Le ministère de la Santé canadien a ainsi indiqué avoir reçu une demande du laboratoire visant à faire autoriser l'utilisation du vaccin Comirnaty contre la COVID-19 chez les enfants
de cette tranche d’âge. Cette demande s’appuie sur des données d’essais menés par Pfizer sur une population de 2 268 enfants ayant reçu des injections dont le dosage a été abaissé à 10 microgrammes, soit trois fois moins que la dose standard utilisée pour les plus de 12 ans. Lors des essais
, détaille-t-il, le vaccin a démontré un profil d’innocuité avantageux et a provoqué une forte réponse immunitaire à base d’anticorps neutralisants
dans le cadre de l’administration de deux doses du vaccin. Cette annonce fait écho aux résultats que Pfizer avait avancé dès le mois de septembre, indiquant que son produit était bien toléré
chez les enfants de 5 à 11 ans, et qui l’avaient conduit à déposer une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). Santé Canada n'autorisera l'utilisation du vaccin Comirnaty que si l'examen scientifique indépendant et approfondi de l'ensemble des données soumises confirme que les avantages du vaccin l'emportent sur les risques auprès de ce groupe
, a toutefois rappelé le ministère de la Santé canadien, précisant que cette évaluation comprendra un examen détaillé des résultats cliniques
et de l’effet du Covid et de ses variants sur les enfants. De son côté, l’Agence européenne du médicament (EMA) a également lancé une analyse similaire : Le Comité des médicaments à usage humain examinera les données sur le vaccin, y compris les résultats d’une étude clinique en cours sur les enfants de 5 à 11 ans, afin de décider de recommander ou non l’extension de son utilisation
à cette catégorie de la population, a-t-elle annoncé dans un communiqué. La vaccination des enfants demeure un sujet de débat et suscite de nombreux questionnements dans la plupart des pays. Si Israël, par exemple, l’a autorisée pour les enfants à risque, la France s’est jusqu’à présent positionnée contre. Quant à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle insiste depuis plusieurs mois sur la nécessité de donner la priorité aux populations des pays pauvres, encore très en retard sur la vaccination.
La Rédaction Infirmiers.com
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