Dans le contexte de circulation de Monkeypox, ou variole du singe, la Haute Autorité de Santé a rendu son avis sur la stratégie de vaccination à mettre en place afin d'en limiter la circulation sur le territoire.
L’apparition de la variole du singe dans plusieurs pays occidentaux et la confirmation de 5 cas en France ont conduit la Direction générale de la santé (DGS) à saisir la Haute Autorité de Santé (HAS) afin qu’elle précise la stratégie à mettre en place pour limiter les risques de transmission.
Vacciner les cas contacts à risque
Dans un avis rendu le 20 mai, la HAS préconise ainsi d’appliquer une stratégie vaccinale réactive
. Celle-ci consiste à vacciner contre la variole les adultes dont le contact avec une personne infectée est considéré comme à risque, y compris les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle
, indique-t-elle dans un communiqué. Le vaccin utilisé doit obligatoirement être celui de 3ème génération, ajoute-t-elle, et administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses
. Un schéma à 3 doses est préconisé pour les personnes immunodéprimées. Cette stratégie de vaccination devra être mise en place dès l’identification d’un cas d’infection à la suite d'une investigation de l'Agence Régionale de Santé (ARS) et de la cellule régionale de Santé Publique France. La HAS tient également à rappeler que, dans le contexte actuel, il est nécessaire de maintenir les mesures de prévention et de protection personnelles. La recommandation qu’elle formule pourrait ensuite être adaptée en fonction des futures données épidémiologiques sur la maladie.
Des stocks de vaccin suffisants
Sa recommandation fait suite à plusieurs consignes déjà formulées
par les différentes autorités sanitaires françaises. Lors d’une intervention sur RTL, Brigitte Bourguignon, la nouvelle ministre de la Santé, a indiqué que la France disposait des stocks nécessaires pour vacciner les cas contacts. Et ce d’autant plus qu’il s’agit d’une vaccination ciblée, et non pas d’une vaccination générale de la population. On n'attend pas de flambée de la maladie, on prend les précautions qui s'imposent, donc la vigilance dans ce cas, et parce que c'est un virus qu'on ne voyait plus en Europe
, a-t-elle déclaré.
La Rédaction d'Infirmiers.com
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?