Ce lundi 17 janvier, le gouvernement lance une campagne de sensibilisation au syndrome du bébé secoué pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène
, est-il indiqué dans un communiqué.
Un geste qui peut être mortel
J’en ai marre, tu me pourris la vie, tout ce que tu sais faire, c’est chialer !
C’est au travers d’un spot vidéo qui ne montre rien mais laisse entendre la voix d’un père excédé par la voix d’un babyphone que le gouvernement entend alerter sur cette maltraitance qui peut être mortelle
. Chaque jour en France, un bébé est victime du syndrome du bébé secoué
, rappelle la vidéo, qui précise que, dans un cas sur 10, il entraîne la mort du nourrisson. Et trois quarts des enfants ainsi maltraités conservent ensuite de graves séquelles (troubles du comportement, du sommeil, déficit visuel ou cécité, déficit auditif…). Les enfants concernés ont généralement entre 2 et 4 mois, selon les données de la Haute Autorité de Santé (HAS). Secouer un bébé est en effet un geste violent qui provoque des lésions cérébrales, le cerveau de l’enfant heurtant les parois de son crâne. L’enfant peut alors arrêter de respirer et des lésions cérébrales, oculaires et de la moelle épinière peuvent survenir,
entraînant également des pertes de neurones importantes
qui auront un impact durable sur sa vie.
Des gestes préventifs existent
Mettre le bébé en sécurité dans son lit
, appeler un proche
, quitter la pièce
…, le spot vidéo s’accompagne donc de recommandations aux parents qui se sentiraient en situation de vulnérabilité face à leur nourrisson en pleurs. Deux numéros verts existent également afin de solliciter les professionnels de la petite enfance, en cas de besoin.
La Rédaction Infirmiers.com
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