Dans un communiqué, l’Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s et des étudiant(e)s interpelle la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) sur une situation de discrimination que subissent certaines infirmières puéricultrices.
En cause : la non-application du décret publié dans le Journal Officiel du 11 mai qui accorde une prime
à certaines catégories d’infirmiers en soins critiques reconnaissant la technicité de leur exercice. En effet, dans ses modalités d’attribution, le texte prévoit bien l’inclusion du corps des infirmières puéricultrices qui répondent à certains critères, à savoir la réalisation d’au moins la moitié de leur temps de travail en unités de réanimation, de réanimation néonatale, de soins intensifs, de néonatologie assurant des soins intensifs et de surveillance continue des établissements publics de santé. Pour autant et malgré la clarté du décret, la DGOS incite les établissements à exclure les IPDE de l’obtention de cette prime de soins critiques à laquelle ils ont pleinement droit
, s’indigne l’ANPDE dans son communiqué. Une problématique qui a été soulevée par la sénatrice Sonia de La Provôté dans une question écrite à Olivier Véran, le ministre de la Santé. Certains établissements auraient suivi les recommandations de la DGOS, entraînant de fait des différences de traitement au sein de la spécialité. Or une telle exclusion, souligne la sénatrice, reviendrait à nier la technicité et la pénibilité des fonctions
de ces professionnelles de santé. L’ANPDE et l’ensemble des IPDE demandent que la DGOS respecte le décret, le fasse respecter et attribue de manière rétroactive la prime de soins critiques pour les IPDE
, achève l’association.
La Rédaction d'Infirmiers.com
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