En région Centre-Val de Loire, Les infirmiers libéraux, qui interviennent à domicile, ont désormais un outil à leur disposition pour signaler les violences faites aux femmes, qu'elles soient sexuelles ou conjugales notamment. Le Conseil régional de l’ordre infirmier s’est en effet doté, comme d’autres territoires, de l’attestation clinique infirmière
, née du travail mené au sein de la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). Dans chaque cabinet infirmier, l’information va être diffusée et les infirmiers, progressivement formés, précise la Nouvelle République. Concrètement, l'attestation sera remplie en deux exemplaires par l'infirmier, avec la présumée victime qui pourra ensuite entamer des démarches. Celle-ci peut par ailleurs être reçue au cabinet afin que l’auteur des violences n’interfère pas dans l’établissement de l’attestation. Là, l’infirmier consigne des faits décrits, les doléances exprimées par la personne et réalise un examen clinique sur le plan physique, mais aussi sur le plan psychique et émotionnel
. Des photos, prises par l’infirmier, peuvent également être jointes. Ce dernier, qui doit rester dans son rôle et ne pas se substituer à celui de la police, ne se prononce pas sur la réalité des faits, ni sur la responsabilité d’un tiers. Il décrit uniquement les signes cliniques, les lésions, etc.
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