J’ai repris mes études en septembre pour entrer en IFSI à Marseille, heureuse mais pleine d’appréhension… Mais revenons un peu en arrière... Aline nous transmettra régulèrement ses chroniques tout au long de sa formation… Merci à elle !
J’ai 28 ans, ai étudié dans plusieurs domaines bien distincts les uns des autres, pratiqué différents métiers de court terme, puis j’ai été secrétaire médicale pendant environ quatre ans. Après avoir pas mal cherché ma voie, je me suis sentie à ma place dans ce milieu, même si je n'étais pas directement axée sur les soins. Au fil du temps, je me suis intéressée aux différents professionnels que j’ai pu côtoyer et le métier d’infirmière s’est révélé une évidence pour moi !
L'IFSI, un mélange de profils très différents
J’ai donc passé le concours d'entrée en IFSI, ne m'attendant pas à réussir du premier coup, puisque j’avais quitté l’école depuis quelques années, mais ce fut chose faite pour mon grand bonheur ! Cette rentrée est donc arrivée rapidement et les cours ont débuté. J’ai rencontré, parmi la centaine d'étudiants, de nombreuses personnes qui, comme moi sont en reconversion professionnelle ou d’autres qui ont déjà trouvé leur voie. Des personnes de tous âges, qui sortent de l’école ou qui travaillent depuis de nombreuses années, des personnes avec une vie de famille, mais surtout nous sommes tous là dans un but commun, celui d’apprendre, de découvrir, de partager, de créer des liens et bien sûr, de réussir !
Des cours foisonnants, un premier stage stressant
Les premiers mois de cours sont intenses, beaucoup d’informations, de nombreuses connaissances à apprivoiser et à ingérer, malgré parfois les difficultés de compréhension dans certaines matières qui me sont pratiquement inconnues. Ce flot d’informations et de vocabulaire me donne tout d'abord des doutes sur le déroulement des futurs partiels. Le temps du premier stage arrive, dans une maison de retraite, permettant un peu de relâchement comparé aux périodes de cours. Cela fait du bien ! Le stress de ne pas savoir faire, de poser trop de questions, de ne pas faire comme il faut
, est très présent durant les premiers jours mais s’estompe rapidement au contact de professionnels compréhensifs et aidants. Au fur et à mesure de ces cinq semaines, je prends mes marques et m’intègre à l’équipe, ce qui me procure un très bon rapport au métier d’infirmière durant ce stage.
Mes premiers partiels depuis longtemps
À la fin du stage, il ne reste que quelques semaines avant les partiels du premier semestre. Je commence à réviser, ne sachant pas vraiment par quoi commencer, tellement le contenu des cours est dense ! Mes révisions sont un peu brouillonnes au départ, mais, petit à petit, je trouve un rythme qui me convient. Malheureusement, m’étant mal organisée au départ et au vu de la quantité de cours à apprendre, je décide de seulement « survoler » certaines matières. Le stress pré-partiels se fait alors ressentir, puisque je n’ai pas passé d’examens depuis plusieurs années, mais finalement, je relativise assez facilement en me disant que, de toute façon, il faut passer par là. Je me dis que cela m’entraînera pour les prochains, et puis il y a les rattrapages si vraiment ça se passe mal... Les résultats tombent quasiment un mois plus tard, j’ai validé 10 matières sur 12, je suis donc finalement satisfaite.
Une aventure humaine où se créent des liens solides
Si je devais faire un bilan de ce premier semestre, je retiendrais ma volonté à vouloir poursuivre cette formation, car il est évident que cette fois, je ne me suis pas trompée et que mon futur métier sera bien celui d’infirmière. Ce qui en ressort également est le travail conséquent à fournir, il faudra donc que mon organisation soit meilleure et que je ne me laisse pas dépasser pour les prochains partiels. Et surtout, je dois mettre en lumière l'aspect humain de cette formation, présent tous les jours sur notre lieu d’apprentissage comme au cours des stages. J’ai fait de belles rencontres et créé de nombreux liens qui, pour certains, se renforceront tout au long de mes trois années d’IFSI, et peut-être même après...
Aline B. Étudiante en première année en soins infirmiers
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