Depuis maintenant dix ans, l’intégration universitaire est promise aux étudiants en soins infirmiers. Pour autant,un long chemin reste à parcourir
, s'insurge la Fnesi (Fédération Nationale des Etudiants Infirmiers) dans un communiqué. Et pour cause, récemment 4000 étudiants de la Région Normandie qui se sont vus privés de leurs droits de vote alors que la âcandidature d’une ESI a été refusée pour les élections étudiantes en comUE (Communauté d'Universités et Établissements), alors même qu’elle y siège encore en tant que titulaire. Un retour en arrière âdéplorable sur des droits obtenus en 2017
, s'énerve la Fédération. Or, malgré que certains IFSI se soient heurtés au refus du droit de vote des ESI, le taux de participation aurait été très important. Ce qui montre la volonté des étudiants en soins infirmiers à se mobiliser pour exprimer leur voix
.
De manière générale, l'accès aux services universitaires
pour lesquels les ESI cotisent manque toujours à l'appel
. Par exemple, peu d'entre eux possèdent une carte étudiante de l'université nécessaire pour bénéficier à l'ensemble des droits qui leur sont dus
. Au vu de ce constat, la Fnesi exige l’établissement d’une âconvention cadre entre l’Association Régions de France et la Conférence des Présidents d’Université incluant toutes les spécificités du maillage de la formation et propulsant réellement l’intégration universitaire
. Pour cela, la création de département universitaire en sciences infirmières dans l’ensemble des composantes santé est indispensable. Nous réaffirmons la volonté d’obtenir un Diplôme National de Licence délivré par l’Université
, conclut le communiqué.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page twitter de la Fnesi.
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