Sujet épreuve de culture générale Beaune, mars 2009
Q1
La taxe contre l’obésité ne fait pas l’unanimité
« Augmenter la TVA sur les produits gras et sucrés ». D’après « le Parisien », le rapport que doit remettre le mardi 30 septembre la députée UMP Valérie BOYER devrait prposer un passage de 5,5% à 19,6% dans le but de lutter contre l’obésité.
Cette mesure éventuelle sur la T.V.A. viserait les produits comme les barres chocolatées, sodas, chips, confiseries, dont le caractère hyper-calorique est accusé d’être à l’origine de l’obésité. La mission parlementaire évalue l’impact de l’obésité à environ à 8% des dépenses de santé… Si rien n’est fait, l’obésité pourrait toucher 1 Français sur 3 en 2020, et induire 14% des dépenses de santé, toujours selon le rapport.
La mission avance d’autres propositions comme des mesures incitatives à la consommation de fruits et de légumes, la création d’un métier de « conseiller nutritionnel » pour la distribution et la réglementation de l’usage de certaines matières grsses dans l’industrie alimentaire…
« Certains souhaiteraient plutôt une baisse de la fiscalité sur d’autres produits, pour les rendre plus incitatifs. Jeudi, le parlement Européen a préconisé…une T.V.A. à moins de 5% sur les fruits et légumes, afin de lutter contre l’obésité. »
Le Monde.fr, texte anonyme de l’agence Reuters, 28-09-08
Que pensez-vous de ces deux mesures de lutte contre l’obésité ?
Argumentez votre réponse.
Q2
Entendre
Entendre et confirmer les émotions que nous percevons chez la personne âgée, c’est communiquer, mettre en commun soit des différences soit des ressemblances, entrer directement en relation à partir de deux besoins fondamentaux : besoin de se sentir entendue dans ce qu’elle dit, à un moment précis sans rejet, sans que l’autre l’enferme ou l’identifie toute entière dans ce qu’elle exprime. Besoin d’être reconnue dans son unicité, avec la part de mystères et de possibles qui l’habitent et dans ce qu’elle éprouve. Inviter plutôt que questionner est un mode possible d’entrer en relation.
L’écoute se fait aussi par les mains, par le regard, par le rythme respiratoire et cela est loin d’être rare dans nos soins où le corps du résident est le lieu privilégié de notre rencontre où le toucher prend une place primordiale. Symboliser, c’est suggérer, c’est respecter, c’est faire confiance aux ressources de la personne pour entendre ce qui se joue avec elle. La relation étant ce qui relie deux personnes, tout ce qui va physiquement de l’une à l’autre peut la symboliser : une écharpe par exemple. Il s’agit de mêmes points de repères essentiels : je ne suis responsable que de mon bout de la relation, me différencier de l’autre, sortir d’un « nous » pour entrer dans un « je » relié à un autre « je ».
Espace Temps.net
Comment selon vous, un soignant peut-il prendre en compte la demande d’écoute ?
Argumentez votre réponse.
Q3
Justice mineurs : l’impasse prison
« Comment prévenir les suicides des mineurs incarcérés ? Faut-il continuer à envoyer des jeunes en prison au nom du tout sécuritaire et tout carcéral ? Quid de la réforme de l’ordonnance de 1945* qui fonde la protection judiciaire de la jeunesse délinquante ?
Trois questions pour un seul malaise : celui de l’administration pénitentiaire confrontée depuis quelques semaines à une vague de suicides sans précédent. C’est le suicide par pendaison le 6 octobre dernier d’un détenu de 16 ans à la prison modèle de Metz-Queuleu, qui a servi d’élément déclencheur à la mobilisation des syndicats de surveillants et relancé le débat sur les conditions d’incarcération des mineurs en France….
Pas moins de 90 suicides ont été recensés depuis le début de l’année, le tout sur fond d’une surpopulation carcérale qui n’e fini pas de s’aggraver : 63185 détenus pour moins de 51000 places….
« Grâce à la vigilance des personnels beaucoup de suicides de mineurs sont évités, mais leur nombre reste excessif, cinq à six fois plus élevé qu’à l’extérieur » souligne Cécile VERZETTI, secrétaire générale de la CGT pénitentiaire… ».
* La loi de 1945 préconise l’éducation, et non la répression
Hervé MONZAT, La Dépêche, 21-10-2008
Que pensez-vous de l’incarcération des mineurs délinquants ?
Argumentez votre réponse.
Q4
Conduire en toute sécurité
« Les séniors, dans leur grande majorité, ne sont pas plus dangereux que les autres conducteurs, bien au contraire. Ils sont plus fragiles et doivent savoir adapter leur pratique de la conduite à leur avancée dans l’âge. Néanmoins, l’accidentologie routière des séniors existe réellement et le nombre de tués chaque année reste important au regard du nombre de kilomètres qu’ils parcourent….
Avec l’âge certaines capacités physiques évoluent et sont de moins en moins adaptées à une conduite sécuritaire. Quand on est informé et conscient de ces phénomènes, on peut adapter sa conduite afin qu’elle demeure sûre plus longtemps, mais on est également mieux armé pour décider, quand le moment arrivera, d’arrêter de conduire. ……
Les séniors peuvent plus souvent être touchés par la maladie que les plus jeunes et donc consommer plus régulièrement des médicaments. Certains sont nocifs pour la conduite, mais en règle générale tous ont un ou plusieurs effets secondaires, dont il faut tenir compte, et surtout en association avec l’alcool ou le manque de sommeil par exemple…. »
Source ALBA Conseil et formation, APICIL Générations, 18-09-08
Il existe une limite d’âge pour commencer à conduire. Pensez-vous qu’il pourrait y avoir une limite d’âge pour arrêter de conduire ?
Argumentez votre réponse.
Q5
L’accompagnement
Notre société post-moderne, qui a levé plusieurs tabous, a du mal à accepter la mort comme phénomène de société. Le résultat est que la mort s’est individualisée et est sortie de notre quotidien. En ce sens la mort est devenue extraordinaire. La mort touche à la fois l’individu, la famille mais aussi la société. Elle interroge les rapports entre les soignants des unités de soins palliatifs et la société dans laquelle elle s’insère.
Il faut attendre les années quatre-vingt pour que la société prenne conscience de la façon dont le passage vers la mort est traité souvent de façon inhumaine dans les hôpitaux. Les efforts qui ont été faits dans les unités de soins palliatifs sont indéniables : la souffrance physique et physiologique des mourants est désormais prise en compte dans le monde hospitalier. Pourtant, selon les praticiens eux-mêmes, on y meurt encore mal.
L’enjeu des prochaines années sera de permettre de mourir « moins mal » et de donner une reconnaissance sociale aux praticiens qui accompagnent les mourants. Ces pratiques et ces fonctions d’accompagnement, pour les personnels soignants de l’hôpital ou les bénévoles, peuvent être analysées sous les angles d’une initiation et d’une nouvelle ritualisation. Des élargissements en termes de formation et de professionnalisation des acteurs qui peuvent en découler.
Gilles PINTE et Christian HELSON, enseignants chercheurs, psychologues, UCO Angers.
En quoi les soins palliatifs sont-ils un progrès ?
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