Sujet épreuve de culture générale Tarn, mars 2008
Q1
Addictions : des politiques de santé publique a géométrie variable
L'alcool, malgré une baisse continue de la consommation depuis quarante ans, reste la substance psychoactive préférée des Français. Seulement 5% déclarent n'en avoir jamais bu, 28% en consomment régulierement et 17% tous les jours. Les consommateurs réguliers excessifs sont tres nombreux : plus d'un homme sur cinq (20,2%) et pres d'une femme sur quinze (6,3%) dépassent quotidiennement le seuil de consommation a risque.
Fixés par l'Organisme Mondiale de la Santé, ces seuils (.) sont mal connus : un Français sur deux sous estime le danger lié a une consommation excessive. La mortalité liée a l'alcool est ainsi estimée entre 40 000 et 45 000 déces par an.
Depuis quelques années, les politiques de santé publique visant a prévenir la consommation excessive semblent au point mort (.). Les Etats généraux de l'alcool, organisés par le gouvernement Villepin en décembre 2006, n'ont débouché sur aucune mesure concrete. En revanche, un pictogramme déconseillant toute consommation pendant la grossesse figure sur toutes les étiquettes de bouteilles d'alcool depuis le 3 octobre.
Quelles sont les raisons pour lesquelles en France, les dangers liés a la consommation d'alcool ne sont pas considérés de la meme façon que la drogue, le tabac, les médicaments. ?
Q2
Jeux récréatifs, le retour
Sophie Dubois N°297 - Supplément de la dépeche du Dimanche du 9 décembre 2007 - Version Femina, p 48-50
Citez et argumentez 3 capacités et/ou 3 avantages que peuvent développer les jeux créatifs chez les enfants.
Q3
Cout des médicaments, la France des records
Les français restent les plus consommateurs de médicaments en Europe. Parce qu'ils utilisent les produits les plus récents et les plus chers, ils battent aussi les records en matiere de dépenses annuelles : avec 284 euros par habitant, celle de la France est de 40 a 80 % supérieure a celles de l'Allemagne ou du Royaume Uni. Au total, les montants remboursés par la Sécurité Sociale ont atteint, en 2006, 20,3 milliards d'euros, soit le tiers des dépenses de soins de ville pour une consommation de 2,5 milliards de boîtes, flacons et autres emballages vendus en pharmacie.
Face a la croissance d'environ 15% depuis 2002, les autorités de santé tirent la sonnette d'alarme. Tour a tour, le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie, la Cour des Comptes, la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et plus récemment l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), dans un rapport consacré a l'information des médecins généralistes sur le médicament publié le 31 octobre, affichent des recommandations convergentes des usagers et surtout des prescripteurs.
Qu'est ce qu'en France, la consommation des médicaments est plus forte que dans d'autres pays européens ?
Q4
La troisieme culture
.Il est banal de dire que nous vivons avec Internet et le Web, une révolution technique et culturelle. Banal, mais pas forcément faux. Quelle sera son ampleur, jusqu'a ou la dynamique enclenchée nous entraînera-t-elle ? Nul ne le sait. Serons-nous plutôt engagés dans une aussi profonde que l'invention de l'écriture ou de l'imprimerie ? >.
Jean-François DORTIER, La troisieme culture. Sciences Humaines, n° 186. Octobre 2007, p 39-42
Emmanuel SANDER, Comment Internet change notre façon de penser. Sciences Humaines, n°186, Octobre 2007, p 42-45
Q5
Faut-il choquer pour alerter sur l'anorexie ?
Une campagne de publicité contre l'anorexie, réalisée par le photographe Oliviero Toscani, est au centre d'une polémique en Italie. Parrainée par une marque de vetements, cette campagne, qui prétend alerter sur les dangers de a maladie, montre le corps nu et décharné d'une jeune femme française anorexique. Alors que le ministere italien de la santé soutient la campagne, des médecins et des responsables associatifs estiment qu'elle revient a . En France, le bureau de la vérification de la publicité (BVP) a aux afficheurs de placarder la photo de la jeune femme.
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Propos de M.F. Le Heuzey recueillis par B. Bienvault pour La Croix - 27/09/2007 - p5
En quoi cette publicité pose-t-elle probleme ?
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