Sujet épreuve de culture générale Lyon, mars 2008
Q1
Des étudiants a la rescousse dans les quartiers
Créée en 1991 en France et présente a Lyon depuis huit ans, elle propose a des étudiants de donner deux heures chaque semaine pour accompagner un enfant en difficulté dans sa scolarité, dans un quartier d'éducation prioritaire. Pas vraiment du soutien scolaire. Un peu plus que cela. L'AFEV tend des ponts entre des mondes qui se croisent peu. Leur rôle est plutôt au départ d'aider l'enfant a comprendre l'école, ou a y reprendre pied. Les premieres relations tournent souvent autour du cahier de texte, du cartable, de l'heure du coucher, de la place et du temps nécessaires pour faire ses devoirs, etc. L'établissement commence par repérer les enfants qui leur semblent présenter des difficultés pour lesquelles l'AFEV pourrait utilement intervenir. Un manque d'appétit pour l'apprentissage, un comportement tres passif ou turbulent, un enfant tres éloigné de la culture de l'écrit. Une réunion a lieu alors avec les familles et les bénévoles. Tout le monde doit etre volontaire. Un contrat est passé et signé. Les bénévoles suivent un cycle de trois petites formations. Ils apprennent surtout au départ ce qu'il ne faut pas faire : , se substituer aux adultes, juger l'enfant, etc. L'AFEV s'est choisi pour slogan : . Mais ses responsables insistent sur la notion de d'échange, et l'enrichissement personnel.
Libé Lyon 15 octobre 2007
Question : Quel est le sens d'un contrat dans ce contexte et justifier en quoi cet accompagnement est bénéfique et enrichissant ?
Q2
Le contrat d'apprentissage : une image et des conditions de travail a améliorer
Les formations en alternance connaissent un grand essor que les pouvoirs publics, via la loi de programmation pour la cohésion sociale de janvier 2005, souhaitent encore renforcer : l'objectif est de former un tiers d'apprentis supplémentaires d'ici a 2009. Mais ces dispositifs de formation préparent-ils mieux a l'insertion professionnelle ? Favorisent-ils la construction de l'identité professionnelle des jeunes ? Le CREDOC a entrepris une recherche sur les représentations et les effets de l'apprentissage aupres de quatre populations de jeunes : collégiens de 3e, apprentis et lycéens professionnels préparant un bac pro dans le bâtiment et la restauration, jeunes récemment insérés dans la restauration. En tout, 750 jeunes ont été interrogés. Les résultats de ces différentes enquetes montrent que l'apprentissage n'a pas, aupres de nombreux éleves, l'image d'une voie qui conduit a la réussite professionnelle et, de fait, beaucoup s'en détournent. Pour leur part, les entreprises ne mettent pas en place une organisation réellement formative pour encadrer les jeunes. Dans la restauration, l'expérience en entreprise est souvent décevante pour des apprentis qui étaient pourtant, au départ, plus motivés que ceux d'autres secteurs, comme le bâtiment.
CREDOC Consommation et mode de vie - Janvier 2007
Question : Indiquez les difficultés que rencontre le dispositif décrit, selon vous quels sont les intérets de l'apprentissage pour le jeune ?
Q3
Le poids des meres
Menée conjointement par quatre équipes de chercheurs de l'Inserm et de deux équipes médicales des maternités de Poitiers et de Nancy, une vaste étude suit depuis cinq 2000 meres dés leur premier mois de grossesse ainsi que leurs enfants jusqu'a l'âge de 5 ans. , nous explique le docteur Charles.
Or, le poids des meres a beaucoup augmenté : en 1995, 14% des femmes pesaient au moins 70 Kg avant leur grossesse, contre 21 % en 2003. Ce surpoids est a l'origine de complications pendant la grossesse : risque de diabete gestationnel, d'hypertension artérielle et de césarienne plus élevé. Entraînerait-il, de surcroît, un risque d'obésité chez l'enfant ? , souligne le docteur Charles. Bref, on serait dans un cercle vicieux de l'obésité meme si, pendant la grossesse, les femmes ne prennent pas trop de kilos. En attendant que les prochains résultats viennent infirmer ou confirmer cette forte crainte, les responsables de l'étude recommandent que les jeunes femmes en âge de procréer soient une cible privilégiée de
Le Monde du 10 octobre 2007
Question : Quels sont les risques soulignés par cette étude et selon vous quels conseils pourraient en découler ?
Q4
Les images violentes rendent les petits garçons agressifs
La question est récurrente : la violence des images diffusées par la télévision a-t-elle un effet négatif sur les enfants ? Exposer des petits a des programmes - JT, dessins animés, fictions - comportant des scenes de violence les prédispose-t-il a des comportements agressifs ? Selon cette enquete réalisée par deux chercheurs du département de pédiatrie de l'hôpital pour enfants de Seattle (Washington), Dimitri Christakis et Frederick Zimmerman, les garçons âgés de 2 a 5 ans qui sont exposés a des programmes télévisés violents ont plus de probabilité que les autres de développer entre 7 et 10 ans des comportements agressifs. "Nous avons découvert que plus les enfants qui ne sont pas encore en âge d'etre scolarisés regardent des émissions de télévision violentes, plus ils seront enclins a avoir des comportements antisociaux - agressivité, désobéissance, tendance a s'attirer des ennuis - une fois qu'ils vont a l'école", a déclaré Dimitri Christakis, qui considere que les dessins animés "sont les principaux coupables". Pour le chercheur, ce type de programmes, que les parents laissent leurs enfants regarder en toute confiance et ou l'on voit des personnages retomber sur leurs pieds apres avoir parfois affronté des catastrophes, "véhiculent une fausse impression sur la violence dans la vie réelle". L'étude précise que les petits garçons sont particulierement sensibles a ce type d'influence, et que ni les petites filles qui ont regardé des programmes violents ni les garçons qui ont été exposés a des programmes non violents ou a des émissions éducatives ne faisaient preuve de la meme agressivité plus tard.
Le Monde du 8 novembre 2007
Question : Dans ce texte, quels sont les éléments principaux mis en évidence, et selon vous quelles mesures préventives pourraient etre proposées ?
Q5
Marginaux et soins ne font pas bon ménage
Un nombre croissant de personnes en France sont en situation précaire, échappent au systeme de santé et cumulent les risques. Pascal Melin, médecin au centre hospitalier de Saint-Dizier, est confronté a une dure réalité. Selon cet expert, vice-président de l'association SOS Hépatites, pres de 80 % des nouvelles contaminations par le virus de l'hépatite C (VHC) touchent désormais des usagers de drogues. Les méthodes de prévention et de prise en charge traditionnelles ne fonctionnent pas avec ces personnes isolées, vivant dans des conditions précaires ou psychologiquement fragiles. , indique Pascal Melin. Selon lui, le traitement socio médical de ces exclus réclame deux approches nouvelles : une gestion multidisciplinaire et des structures de traitement construites sur mesure. Quelques centres de ce type existent désormais dans l'Hexagone. Ils ont été présentés récemment aux rencontres de Biarritz consacrées a un trio infernal qui fait des ravages chez les laissés-pour-compte de la santé : toxicomanie, hépatites, sida.
Les Echos 12 novembre 2007
Question : Pourquoi cette population est-elle mal soignée et selon vous quel est l'intéret des propositions de l'auteur ?
REFONTE DE LA FORMATION
L'idée d'un tronc commun en master hérisse les infirmiers spécialisés
ÉTUDES
D’infirmier à médecin : pourquoi et comment ils ont franchi le pas
VIE ÉTUDIANTE
FNESI'GAME : l'appli qui aide les étudiants infirmiers à réviser
PRÉVENTION
Des ateliers pour préserver la santé des étudiants en santé