1.Qu'est ce que l'ECT
2.Indication
3. Contre indication
4.Effets secondaires
5.Réalisation d'une séance
6.Surveillance à la suite d'une séance
I. Qu'est-ce que l'ECT ?
II. INDICATIONS DE L'ELECTROCONVULSIVOTHERAPIE.
- La dépression, en seconde ou première intention s'il s'agit d'une dépression majeure avec un risque vital. L'ECT a une efficacité comparables aux antidépresseurs dans les dépressions majeures. Un traitement de relais et de consolidation s'impose par la suite.
- La schizophrénie, en seconde intention, dans les troubles schizoaffectifs, dans les syndromes paranoïdes aigus, dans des symptomatologies thymiques au premier plan, dans des épisodes antérieurs traités avec succès par l'ECT.
- Les accès maniaques, en seconde intention, lorsqu'il s'agit d'états maniaques aigus ou d'états mixtes avec une agitation mal contrôlée par les thérapeutiques médicamenteuses.
III. CONTRE-INDICATIONS DE L'ECT.
- Prise de certains traitements.
- Antécédents d'ECT inefficace et/ou ayant eu des effets secondaires graves.
- Décollement de rétine.
- Anévrysmes ou malformations vasculaires à risque hémorragique.
- Infarctus du myocarde récent ou maladie emboligène.
- Proximité d'un épisode hémorragique cérébrale.
- Lésions expansives intracrâniennes sans hypertension intracrânienne.
- Risque liés à l'anesthésie et à la curarisation, cardio-vasculaire, respiratoire et allergique.
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE.
- E.C.G.
- E.E.G.
- Radio pulmonaire
- Fond d'oil
- N.FS.
- Bilan d'hémostase
- Consultation d'anesthésie
- Consentement éclairé du patient
- Accord signé.
IV. EFFETS SECONDAIRES DE L'ECT.
L'équipement anesthésique d'une salle prévue pour des séances d'ECT est défini dans le décret du 5 décembre 1994 et l'instruction du 9 septembre 1996. Il doit comporter :
- oxygène
- vide
- matériel de ventilation au masque
- aspiration
- ballon auto-gonflable
- monitorage par ECG
- oxymètre de pouls et pression artérielle non invasive
- respirateur de premier secours
- défibrillateur
- chariot d'urgence
La même salle est souvent utilisée pour l'ECT et le réveil.
Avant chaque séance d'ECT , l'infirmière inspecte la cavité buccale du patient. Tous les corps étrangers doivent être retirés et un protège dents (adapté au patient) es mis en place. L'infirmière doit également vérifier que le patient a uriné avant la séance pour éviter une éventuelle rupture vésicale mais aussi pour éviter l'émission d'urine lors de la crise comitiale. L'infirmière peut également poser une voie veineuse nécessaire à l'anesthésie. Cette voie veineuse est conservée jusqu'au départ du patient de la salle d'ECT. Elle peut parfois être conservée jusqu'à un réveil complet du patient .
Le personnel présent lors de l'ECT se compose d'un anesthésiste, du médecin responsable du traitement, en général un médecin psychiatre et enfin une infirmière. Le patient est à jeun depuis au moins 6 heures, de préférence le matin.
Une anesthésie générale de quelques minutes est réalisée avec des agents anesthésiques adaptés. Un myorelaxant est ensuite administré pour réduire l'amplitude motrice des convulsions. La ventilation du patient est assistée, depuis l'induction anesthésique jusqu'à la reprise de la ventilation spontanée. L'ECG, la tension artérielle, la fréquence cardiaque et la saturation du sang en oxygène sont surveillés durant l'intégralité de chaque séance.
Les deux électrodes qui délivrent le stimulus électrique doivent être enduits d'un gel conducteur. Ces deux électrodes sont placés en général de façon bilatérale entre l'oreille et l'oil. Le dosage du stimulus électrique varie d'un patient à l'autre mais augmente d'une séance à l'autre pour un même patient. Une méthode dite de titration peut être utilisée pour la première séance. Elle consiste à administrer de manière successive des courants d'intensité croissante jusqu'à l'obtention du seuil épileptogène. Mais il existe une autre méthode qui consiste à établir ce seuil en utilisant des tables d'énergie préétablies en fonction de l'âge du patient. Il est souhaitable de réaliser un monitorage EEG au cours de la séance d'ECT afin de vérifier l'apparition de la crise comitiale généralisée, nécessaire en terme d'efficacité.
Le nombre total de séances se situe entre 4 et 20. Au cours de ces séances, la poursuite de ce traitement est réévalué en fonction de son efficacité, en cas d'inefficacité.
REFONTE DE LA FORMATION
L'idée d'un tronc commun en master hérisse les infirmiers spécialisés
ÉTUDES
D’infirmier à médecin : pourquoi et comment ils ont franchi le pas
VIE ÉTUDIANTE
FNESI'GAME : l'appli qui aide les étudiants infirmiers à réviser
PRÉVENTION
Des ateliers pour préserver la santé des étudiants en santé