Dans un rapport sur les mutilations sexuelles féminines présenté le 16 mai, des représentantes de la délégation aux droits des femmes du Sénat proposent plusieurs de propositions pour améliorer la formation des professionnels concernés, dont ceux du monde de la santé, afinde mieux repérer et orienter les victimes de ces pratiques.
La délégation estime que tous les professionnels de anté concernés par la prévention de ces violences, comme les médecins, les infirmiers et les psychologues scolaires, doivent être sensibilisés aux mutilations et formés à l’orientation des victimes vers les associations ou les structures médico-psychologiques susceptibles de leur apporter l’aide dont elles ont besoin
. S’agissant plus particulièrement des acteurs du monde de la santé susceptibles d’être en relation avec des filles ou des femmes concernées par le risque d’excision (médecins, y compris urgentistes, sages-femmes, infirmier(e), psychologues, kinésithérapeutes)
, elle préconise une formation pour repérer et accompgner au mieux les victimes vers le traitement médical ou le suivi psychologique approprié. En outre, le rapport recommande que les professionnels de santé soient en mesure, dans le cadre du suivi des grossesses des femmes mutilées, de sensibiliser celles-ci aux risques liés à l’excision, afin d’éviter la reproduction de ces pratiques. De plus, afin de mieux protéger les fillettes et adolescentes contre ce type de mutilations, les sénatrices suggèrent que les mineures excisées qui accouchent dans les hôpitaux français devraient faire l'objet d'un signalement systématique
.
Pour en savoir plèus, voir le rapport du sénat.
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