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Interview d’Agnès Buzyn sur RTL : 50 millions d’euros de plus pour les EHPAD

Publié le 25/01/2018

Invitée de RTL jeudi 25 janvier, Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités, s’est exprimée sur les sujets brûlants du moment : les réformes sur la vaccination, la situation en EHAD et celle plus générale des hôpitaux ! 

En ce qui concerne les maisons de retraite , la ministre a annoncé qu'elle débloquerait 50 millions d'euros supplémentaires à destination des structures en difficulté. Cette enveloppe s'ajoute ainsi aux 100 millions d'euros inscrits au budget 2018 de la Sécurité sociale (72 millions d'euros pour accompagner les Ehpad en difficulté, 26 millions d'euros pour les aider à recruter et à se moderniser). Je comprends que les Ehpad ne ressentent pas cette amélioration aujourd'hui, en raison du temps de mise en oeuvre, mais les professionnels vont sentir la différence cette année, a-t-elle assuré. Concrètement, ces 50 millions d'euros seront attribués aux Agences régionales de santé (ARS) afin qu'elles accompagnent les maisons de retraite qui souffrent d'un manque de moyens au cas par cas en fonction des difficultés.

En parallèle, Agnès Buzyn n'a pas éludé la question portant sur le hashtag #BalanceTonHosto , qui permet depuis quelques jours à des centaines de soignants mais aussi d'internautes de dénoncer sur les réseaux sociaux les situations parfois absurdes rencontrées dans les hôpitaux français. C'est un éclairage sur les dysfonctionnements, affirme-t-elle. Cependant, la ministre des Solidarités et de la Santé a estimé qu'il fallait relativiser tout ce qu'on a pu lire ou entendre actuellement. Il y a aussi des hôpitaux neufs, et ceux-ci ne sont pas montrés, a-t-elle ajouté. Non pas qu'il n'y ait pas de problèmes mais les hôpitaux sont extrêmement contrôlés, a-t-elle rappelé, ajoutant que la certification des hôpitaux passe tous les 4 ans.

Enfin, la ministre est revenue sur la vaccination antigrippale par les pharmaciens . Elle s’est montrée plutôt favorable à étendre cette initiative à d’autres régions comme à toutes les populations (et pas seulement celles à risques). Il faut rapprocher le moment de la vaccination du moment où on achète le vaccin a-t-elle argumenté tout en restant tout de même prudente. J’attends le bilan de cette expérimentation et je verrai avec les pharmaciens, les médecins et les infirmières qui sont aussi affectés quelque part par cette mesure pour qu’il n’y ai pas une profession qui puisse se sentir malmenée par cette extension.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de RTL.


Source : infirmiers.com